Neige sur les Vosges; pluies verglaçantes sur le Nord; brouillard sur le Sud Ouest; vent fort sur la Méditerranée; -8 à Aurillac; Fort de France: température min 25°, maxi 29, vent 25 km/h !

Il est temps de rejoindre ces Caraïbes plus clémentes où nous devons voguer d'île en île pendant une quinzaine à bord de l'Arion.

Après la fébrilité du voyage en TGV, soumis aux risques d'attentats, nous rejoignons Roissy, où la grève des aiguilleurs a cessé et embarquons sur un Airbus ; inimaginable ce qu'un tel avion peut engloutir comme passagers et bagages !

On comprend mieux quand on voit le peu d'espace réservé à chaque passager.

La place pour les jambes est inversement proportionnelle à l'accroissement de la taille de la race. Les vols charters compriment les prix mais aussi les passagers.

Passe encore pour ceux qui ne dépassent pas 1,70 m, mais les grands qui ne sont pas assis près du couloir pour y allonger les jambes ?

Dans ces conditions le voyage paraît un peu longuet, et c'est avec plaisir que nous arrivons à Fort de France le13 mars 2004.

Accueillis par les organisateurs, sans bavures, après récupération des bagages qui, du bus de liaison, seront directement déposés devant nos cabines respectives déjà attribuées depuis Paris, nous rejoignons rapidement le port ou nous attend l'Arion, blanc, superbement illuminé, bateau aux formes traditionnelles et à taille humaine, pas un de ces immeubles flottants que nous verrons souvent au cours de notre périple

Petit briefing pendant que nous dînons, nous regagnons vite nos cabines pour nous reposer de ce vol un peu éprouvant.

Profitons en bien, car la navigation de nuit en direction de la Guadeloupe avec le réputé Canal des Saintes en fin de nuit risque d'être un peu dur pour nos estomacs désamarinés de terriens.

texte de Jean Claude Tarbouriech Photos JC Tarbouriech - Jean et Cécile Lemerle

voir aussi l'album photo de la croisière 2001