4e
jour :
Aujourd’hui, direction le centre historique de Rome où chaque
rue, chaque place, chaque monument est un plaisir des yeux. Pas
très habité, c’est le quartier des
affaires et
politique : banques, Parlement, mais animé
même le
soir.
Saint Louis des Français,
église nationale
de France, avec en façade une statue de St Louis
et dedans
3 Caravage sur St Mathieu et des fresques de Dominiquin.
La
piazza San Ignacio ressemble à un décor de
théâtre, et son église à
coupole en trompe
l’œil est magnifique.
Le Panthéon,
incontournable dans la
visite de Rome. Vieux de vingt siècles.
Dédié aux sept dieux du monde, il deviendra
église
au VIIe siècle.
La coupole fait 43,3 m de
diamètre ! avec 5 rangées de caissons
composant la
voûte. Un registre est là pour recueillir des
signatures
en hommage au roi d’Italie.
Devant
l’église
Santa Maria sopra Minerva, la seule de
style gothique
de Rome qui a remplacé un temple dédié
à
Minerve comme son nom l’indique, une statue d’un
petit
éléphant triste conçue par le Bernin.
Ce
Bernin est vraiment omniprésent dans Rome, mais on ne
s ‘en plaindra pas.
Cette
église avec ses sarcophages – de Fra Angelico et
de Sainte
Catherine de Sienne entre autres - et ses tombeaux est un
vrai
musée funéraire.
Le
musée Barberini - pour
lequel le Bernin est encore intervenu – présente
de
très belle peintures : de Lippi, du Greco, du
Caravage, de
Raphaël : la Fornarina sa
maîtresse…
Tant
de choses à voir imposent une petite halte à
l’insalada Ricca, saladerie sur une petite place
prés de
l’église San Andrea della Valle sur le cours
Vittore
Emmanuelle.
Après
cette pose nous
reprenons le cours de nos visites et remontons vers la plus
belle
place baroque de Rome et probablement du monde ; de forme
allongée, elle a les dimensions de
l’ancien stade
de Domitien. Décorée de trois fontaines, celle du
milieu
la Fontaines des Fleuves, du Bernin – toujours lui
– est
fabuleuse
Les deux autres fontaines sont moins
imposantes,
mais très belles aussi, celle du Maure est
également due
au Bernin.
Autre fontaine encore plus courue, celle
de Trevi, où
la foule se presse pour jeter des pièces et faire le
vœu
de revenir à Rome, et peut être espère
voir jaillir
de l’onde Anita Ekberg. Elle est l’œuvre
de Nicola
Salvi en 1762.
Presque toute les places de Rome ont
leur
fontaine, ce qui doit arranger les passants en
été quand
la canicule s’ajoute à la pollution – et
l’aggrave.
Sur la place Barberini,
trône la Fontaine du Triton - devinez de qui ?
En
haut de la même place, au début de la fameuse Via
Veneto autre
délicieuse fontaine, la Fontaine des abeilles –
devinez
encore l’auteur ! où mon épouse s’est
désaltérée.
Via Veneto rue chic, mais ou la Dolce Vita
est plus mythique que réelle.
Néanmoins…..
De
là nous remontons – à Rome on monte au
moins sept
fois, heureusement qu’on descend autant…
vers la
Piazza de Spagna au pied de la Trinita dei Monti malheureusement ceinte
d’échafaudages.
Le monde sur
les escaliers et dans
les rues en enfilade contribue à l’animation du
lieu, mais
beaucoup, c’est des fois trop. Nous aurons du mal
à
apercevoir la fameuse fontaine de la Barcaccia du Bernin.
Flânerie
dans la via Condotti ou les grands noms du luxe se côtoient.
Etape
du quartier- il doit y en avoir d’autres –
l’Antico
Caffe Greco qui m’a fait penser au Procope à
Paris, avec
ses petits salons au banquettes de velours.
De
là nous
montons aux jardins du Pincio qui domine la Piazza del Popolo,
faussement appelée place du peuple, alors que ça
vient de
populus, le peuplier ! d’où partent trois grandes
artères romaines : place ovale avec
l’obélisque de Ramsès II au centre.
En
arrivant du métro Flaminio sur la place du même
nom, par
la Porte du Peuple taillée dans le mur
d’Aurélien,
tout de suite à gauche Santa Maria del
Popolo dont
la façade ne paie pas de mine mais
l’intérieur a
deux Caravage, fresques du Pinturcchio , deux statues du Bernin et la
chapelle Chigi de Raphaël, et d’autres
trésors… rien que ça.
De l’autre coté de la place, il y a deux autres
églises symétriques...
Sur
cette place se pratiquaient les exécutions
publiques et la
via del Corso qui en part servait de champ de course pour chevaux sans
cavaliers, dopés, ceints de cordes cloutées et
effrayés avec des pétards !!
l’Enfer est
souvent prés du Ciel.
Nous rentrerons
par le métro proche, enchantés de notre
journée,
mais fourbus ; c’est promis, demain on marchera
moins.
Dîner
à Est Est Est 32 via Genova : pas terrible.
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