Les
monuments de la Rome antique :
Les
premières occupations du site datant de 1400 ans avant
J.-C., la
fondation légendaire de Rome par Romulus se situe en 753
av J.-C. et la chute de l’Empire
d’Occident en
475 ap. J.-C. et au cours du premier siècle de notre
ère,
elle fut la plus grande et la plus peuplée du monde antique,
jusqu’à 1 million d’habitants :
pas
étonnant que la cité antique se soit
développée sur une si grande surface ( le mur
aurélien, construit après le premier, dit
servien,
protégeant les sept collines de Rome et dont il reste
beaucoup
de vestiges faisait plus de 10 mètres de haut, sur 19 kms de
long, avec 363 tours et 18 portes – ce qui
n’empêchera pas plusieurs sacs.
Le
nombre, l’importance, la grandeur des vestiges sont
époustouflants.
Rome
a connu plus de 250 chefs d’état ( rois, consuls
ou
empereurs ) au cours des douze siècles de son histoire
antique, donc chacun ayant plus ou moins marqué
son
empreinte, il en reste pas mal de traces.
Les
églises de la Rome chrétienne :
Pierre
ayant été le premier évêque
de Rome en
42 ap. J.-C., le Christianisme ayant été
déclaré en 380 religion officielle de
l’Empire,
depuis, hormis l’épisode avignonnais de la
papauté
entre 1309 et 1377, Rome est la « maison
mère » de la
chrétienté, et les
églises y sont plus nombreuses que les jours de
l’année.
Les
papes dont le pouvoir
était immense et la richesse de l’Eglise le
permettant,
chacun y allait de sa basilique, et les Michel-Ange, Bernini dit le
Bernin, Borromini, Raphaël, le Caravage et autres
génies
purent donner libre cours à leur talent pour le plus grand
émerveillement de l’humanité.
La
Rome de la Renaissance :
Elu en 1447, Nicolas V décida de faire de Rome une ville
digne
de la papauté, et Jules II et
Léon X le
suivirent et commanditèrent artistes et architectes comme
Michel-Ange, Bramante, Raphaël, Cellini et autres qui
construisirent et décorèrent églises
et palais avec l’élégance et
la grâce de la Renaissance.
La
Rome baroque :
Au XVI e siècle, le Saint
Siège
immensément riche fit construire églises, palais
et
monuments dans une débauche d’ornements et de
grande
liberté d’expression, ce qu’on a
appelé le
Baroque pour magnifier un Catholicisme triomphant.
Borromini
et surtout Le Bernin se retrouvent partout dans Rome.
Ce
dernier, qui a servi de fil directeur à mon
épouse,
architecte, sculpteur, peintre, musicien aussi, à vingt ans
seulement a truffé la ville de ses chefs
d’œuvres.
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