La
circulation et le bruit :
Intense,
incohérente, polluante –
l’été,
ça doit être atroce - folle, les romains
s’arrangent
avec le Code, klaxonnent mais sans s’énerver ou
s’insulter comme chez nous, nous n’avons
d’ailleurs
pas vu un seul accrochage !
Evidemment le bruit est
en
conséquence ; et les ambulances, les voitures de
police,
carabinieri et autre guarda di finanza, et ce foutu
hélicoptère qui filme en permanence au dessus des
forum
antiques et la foule des passants rend les rues piétonnes
pas
tristes non plus.
La
‘’tribou’’ ( la
foule) :
A un coin de rue ou je laissais passer un chauffeur livreur qui
essayait de couper la file de piétons nonchalants, celui ci
passe la tête à la portière et me dit
en riant
‘’la tribou’’.
On
s’aperçoit de l’aspect
moutonnier de
l’espèce humaine, mais chut ! nous en
faisons partie.
Par
contre dans les établissements publics, cafés,
restaurants personne ne fume et semble s’en accorder
sans
problème.
Les papiers
gras :
Dire
que Rome est sale est un vain mot, surtout dans les quartiers
populaires comme vers la gare de Termini.
Heureusement qu’on y voit très peu de chiens,
surtout que
comme on lève toujours la tête pour admirer les
hauts
bâtiments….
Nous étions en
pleine campagne électorale et les panneaux avaient
bien
une vingtaine de couches d’affiches et parfois le tout se
décollait et s’écroulait sous le
poids !
Les marchands du
Temple ont toutes les nationalités :
- Indiens
ou pakistanais sur des étals de fortune, vendeurs de
colifichets
ou de lunettes, très prisées à Rome,
- Noirs
avec une brassée de sacs qu’ils ramassent
à la
volée quand la police nonchalante s’avance et qui
se
réinstallent après que celle-ci ait fait 50
mètres.
- Marchands de boissons et de
panini dans des petits véhicules
aménagés, tous semblables.
La
marche à pied :
Rome a environ 2 millions 600 mille habitants, il y a 75 ans, elle en
avait le tiers et pratiquement 10 fois moins en 1870 ; donc
les
rues, les avenues sont les mêmes depuis lors et
n’ont pas
évolué avec la démographie et le parc
automobile,
d’où cet engorgement permanent et le bruit dont
j’ai
parlé et une complication « toute
baroque » des sens de circulation , des transports
en commun
entre autre ; même avec le plan des bus,
c’est aussi
labyrinthique que les catacombes.
Le
métro, n’a que 2 lignes : A et B donc ne
dessert
qu’une partie de la ville. Et un soir à 19h 30, un
employé a fermé devant nous les grilles de la
station en
nous renvoyant à une autre située au bout de
longs
couloirs.
Le bus qui nous
ramenait des
catacombes, donc loin du centre est tombé en panne, nous
sommes
descendu, et évidemment 10 minutes après il nous
a
doublé sans s’arrêter et nous avons
attendu plus
d’une heure sous le soleil qu’il en passe un
autre !
Aussi
nous avons beaucoup marché !! Grande
ville signifie
longues rues et dissémination des centres
d’intérêt.
Encore quelques jours et nous avions des mollets de centurions !
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